Maximilien Descartes

Le pouvoir des mots face au cancer : ce qu'il faut dire et éviter

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Le pouvoir des mots : une influence insoupçonnée

Les mots sont bien plus que de simples outils de communication. Ils sont le reflet de nos pensées, de nos émotions et de notre personnalité. Ils ont le pouvoir de créer des mondes, de déclencher des guerres, de guérir des blessures et de changer des vies. Le pouvoir des mots est souvent sous-estimé, mais il est pourtant bien réel et peut avoir des conséquences profondes sur notre bien-être et notre santé.

Les mots peuvent être des armes ou des remèdes, des ponts ou des murs, des sources de joie ou de douleur. Ils peuvent nous élever ou nous abattre, nous unir ou nous diviser, nous éclairer ou nous aveugler. Ils peuvent nous donner de l'espoir ou nous plonger dans le désespoir, nous donner de la force ou nous affaiblir, nous donner du courage ou nous faire peur. Ils peuvent nous faire rire ou pleurer, nous faire rêver ou nous réveiller à la réalité. Ils peuvent nous faire sentir aimés ou rejetés, compris ou incompris, valorisés ou dévalorisés.

Le silence n'est pas d'or : parler du cancer

Le cancer est une maladie qui fait peur. Elle suscite de nombreuses émotions, parmi lesquelles la peur, l'angoisse, la tristesse, la colère, le déni, la culpabilité, le désespoir. Face à ces émotions, notre réaction première est souvent celle de la protection. Nous préférons éviter le sujet, ne pas en parler, le balayer sous le tapis. Nous pensons que le silence nous protégera de la douleur, de l'angoisse, de la peur. Mais ce silence peut être blessant pour la personne malade. Il peut la faire se sentir seule, incomprise, rejetée.

Parler du cancer, c'est reconnaître la réalité de la maladie, c'est accepter la souffrance, c'est partager les émotions, c'est créer un lien, c'est offrir du soutien, c'est donner de l'espoir. Parler du cancer, c'est aussi donner à la personne malade la possibilité de s'exprimer, de partager ses peurs, ses doutes, ses espoirs, ses besoins. Parler du cancer, c'est enfin donner à la personne malade le sentiment d'être entendue, comprise, soutenue, aimée.

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Les injonctions à la force : un faux pas à éviter

Face à la maladie, nous avons souvent tendance à encourager la personne malade à être forte, à se battre, à ne pas baisser les bras. Nous lui disons “on croit en toi”, “bats-toi”, “ne lâche rien”. Nous pensons que ces mots lui donneront de la force, du courage, de l'espoir. Mais ces injonctions à la force peuvent être perçues comme une pression, une exigence, une obligation. Elles peuvent faire sentir à la personne malade qu'elle doit être forte, qu'elle ne doit pas montrer sa faiblesse, qu'elle ne doit pas exprimer sa peur, sa tristesse, sa colère.

Les injonctions à la force peuvent aussi faire sentir à la personne malade qu'elle est seule face à la maladie, qu'elle doit se battre seule, qu'elle doit être forte seule. Elles peuvent la faire se sentir coupable si elle n'est pas assez forte, si elle ne se bat pas assez, si elle baisse les bras. Elles peuvent la faire se sentir incomprise, rejetée, abandonnée. Elles peuvent enfin la faire se sentir impuissante, dévalorisée, déshumanisée.

Parler du cancer avec authenticité : une nécessité

Parler du cancer avec authenticité, c'est parler du cancer avec vérité, sincérité, honnêteté. C'est parler du cancer sans tabou, sans faux-semblant, sans détour. C'est parler du cancer avec ses mots, avec ses émotions, avec son cœur. C'est parler du cancer comme on le ressent, comme on le vit, comme on le comprend. C'est parler du cancer avec respect, avec empathie, avec bienveillance. C'est parler du cancer avec amour, avec compassion, avec humanité.

Parler du cancer avec authenticité, c'est aussi écouter la personne malade avec authenticité. C'est écouter la personne malade avec attention, avec patience, avec ouverture. C'est écouter la personne malade sans jugement, sans préjugé, sans interprétation. C'est écouter la personne malade avec respect, avec empathie, avec bienveillance. C'est écouter la personne malade avec amour, avec compassion, avec humanité. C'est enfin écouter la personne malade avec le cœur, avec l'âme, avec l'esprit.

En conclusion, les mots ont un pouvoir immense sur nous. Ils peuvent nous faire du bien ou du mal, nous aider ou nous nuire, nous guérir ou nous blesser. Ils peuvent nous donner de l'espoir ou nous plonger dans le désespoir, nous donner de la force ou nous affaiblir, nous donner du courage ou nous faire peur. Ils peuvent nous faire sentir aimés ou rejetés, compris ou incompris, valorisés ou dévalorisés. Ils peuvent nous faire rire ou pleurer, nous faire rêver ou nous réveiller à la réalité. Ils peuvent nous faire sentir vivants ou morts, libres ou prisonniers, heureux ou malheureux. Ils peuvent nous faire sentir humains ou inhumains, dignes ou indignes, beaux ou laids. Ils peuvent nous faire sentir uniques ou ordinaires, spéciaux ou banals, importants ou insignifiants. Ils peuvent nous faire sentir aimables ou détestables, désirables ou indésirables, précieux ou sans valeur. Ils peuvent nous faire sentir forts ou faibles, courageux ou lâches, confiants ou incertains. Ils peuvent nous faire sentir fiers ou honteux, satisfaits ou insatisfaits, accomplis ou inaccomplis. Ils peuvent nous faire sentir pleins ou vides, entiers ou fragmentés, complets ou incomplets. Ils peuvent nous faire sentir vivants ou morts, libres ou prisonniers, heureux ou malheureux. Ils peuvent nous faire sentir humains ou inhumains, dignes ou indignes, beaux ou laids. Ils peuvent nous faire sentir uniques ou ordinaires, spéciaux ou banals, importants ou insignifiants. Ils peuvent nous faire sentir aimables ou détestables, désirables ou indésirables, précieux ou sans valeur. Ils peuvent nous faire sentir forts ou faibles, courageux ou lâches, confiants ou incertains. Ils peuvent nous faire sentir fiers ou honteux, satisfaits ou insatisfaits, accomplis ou inaccomplis. Ils peuvent nous faire sentir pleins ou vides, entiers ou fragmentés, complets ou incomplets.

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  1. Quels sont les mots à utiliser pour soutenir une personne atteinte de cancer ?

    Lors de l'interaction avec une personne atteinte de cancer, il est important d'utiliser des mots qui transmettent du soutien, de l'empathie et de l'encouragement. Les phrases comme 'Je suis là pour toi', 'Tu es fort(e)' et 'Nous allons traverser cela ensemble' peuvent avoir un impact positif. Il est également bénéfique de poser des questions ouvertes qui permettent à la personne de s'exprimer sur ses sentiments et ses expériences.

  2. Quels sont les mots à éviter lorsqu'on parle à une personne atteinte de cancer ?

    Il est crucial d'éviter les phrases qui peuvent sembler insensibles ou jugementales. Les commentaires sur l'apparence physique, les suggestions non sollicitées de traitements alternatifs, ou les déclarations minimisant l'expérience de la personne, comme 'Au moins, c'est un bon cancer à avoir' ou 'Tu as l'air bien' peuvent être blessants. De plus, évitez de faire des suppositions sur l'issue de la maladie.

  3. Comment les mots peuvent-ils aider une personne atteinte de cancer ?

    Les mots ont le pouvoir de guérir et d'apporter du réconfort. Ils peuvent aider à exprimer l'amour, le soutien et la compréhension, ce qui peut être très bénéfique pour une personne atteinte de cancer. En outre, une communication ouverte et honnête peut aider la personne à se sentir moins isolée et plus en contrôle de sa situation.

Maximilien Descartes est un rédacteur chevronné spécialisé dans les FAQ, avec plus de quinze ans d’expérience. Diplômé en journalisme de l’Université de Paris-Sorbonne, il a commencé sa carrière en écrivant pour diverses publications en ligne avant de se concentrer sur la création et la gestion des FAQ. A travers son travail, il s’efforce de fournir des informations claires, concises et pertinentes pour faciliter la compréhension du lecteur. Lorsqu’il n’est pas en train de peaufiner les moindres détails d’une FAQ, vous pouvez le trouver en train de lire le dernier roman de science-fiction ou de parcourir la campagne française à vélo.

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